Remue-ménage médiatique, associatif, syndical, cultuel et politique depuis près de trois ans autour de l’instauration d’un cours de philosophie et citoyenneté dans l’enseignement public belge. Prévu dans le cadre de l’accord de Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il reflète le désir de neutralité de l’Etat face aux convictions diverses des élèves. Comme le mentionne Caroline Sägesser dans son rapport sur les religions et la laïcité en Belgique, l’introduction d’un cours de citoyenneté supplantant une heure de cours convictionnel dans l’enseignement public illustre une évolution notable dans la gestion du pluralisme convictionnel, en Belgique. Sans vouloir minimiser l’ampleur des changements pour les enseignant-e-s en fonction actuellement, nous ne pouvons qu’être interpelés par la tournure des débats actuels qui semblent plutôt binaires : “pour” la citoyenneté et “contre” les cours convictionnels, ou inversement.
La Belgique n’est pas seule à débattre autour de la question de l’enseignement du religieux et de la promotion de la citoyenneté dans ses écoles. Ces mêmes questions émergent également chez nos voisins qui élaborent eux aussi leurs propres dispositifs d’éducation dans les mêmes domaines. Et ce, chacun en fonction de sa conception de sa laïcité et de son mode de gestion de la diversité convictionnelle.
De manière à éclairer les débats en cours en Fédération Wallonie-Bruxelles, notre étude présente cas par cas les problématiques existantes et les choix actuellement retenus dans le cadre des enseignements publics des pays suivants : la France, la Grèce, les Pays-Bas, la République fédérale d’Allemagne, l’Angleterre et le Pays de Galles, et enfin le Grand-Duché de Luxembourg.
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Publics cibles :
Associations, enseignants, organismes cultuels, animateurs socio-culturel.
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