Confit israélo-palestinien : une importation paradoxale

Rédigé le 3 avril 2017

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Cette nouvelle livraison du Signes des temps accompagne, par la mue de sa mise en page, le changement de nom de Pax Christi, devenu BePax. Mais il en va de la revue comme de l’association : si le nom change, les centres d’intérêt et les manières de les aborder demeurent identiques.

Il sera toujours question de racisme et d’interculturalités, avec la volonté toujours présente de jeter des ponts plutôt que de construire des murs. Sans éviter les questions qui fâchent, nous continuerons à les traiter avec l’optimisme de la volonté.

En témoigne le présent dossier sur la thématique difficile de l’importation chez nous du conflit israélo-palestinien. Au centre de tensions tout autant symboliques que militaires depuis plus d’un demi-siècle, ce conflit envenime non seulement les sociétés qui y sont directement parties prenantes, mais également, par un effet d’écho, de réverbération, voire parfois de diffraction, la plupart des sociétés du monde.

La Belgique n’échappe pas aux phénomènes même si les formes qu’il prend ont été plus fréquemment fantasmées ou élaborées en chambre que réellement analysées sur le terrain. C’est donc entre autres à déconstruire certains préjugés portant sur cette importation alléguée du conflit israélo-palestinien que s’attelle ce dossier.

Il s’agira en outre de montrer en quoi cette importation paradoxale se fait par procuration dans la mesure où aucun des deux groupes qui y sont parties prenantes (Israéliens et Palestiniens), ne sont massivement présents en Belgique.

Nous espérons que cette nouvelle formule du Signes des temps puisse être aussi stimulante à lire qu’elle ne l’a été à fabriquer !

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