Sudalisme : podcasts

Rédigé le 31 janvier 2023 par : Jérémie Piolat

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Nous publions ici 7 podcasts et une capsule vidéo courte réalisés dans le cadre de la conception de notre formation sur le Sudalisme, un imaginaire qui rend inévitable le racisme » conçue par Jérémie Piolat, chargé d’études et de formation chez Bepax asbl.

Le terme de « sudalisme », désigne une certaine disposition de la majorité des personnes occidentales à dénigrer spontanément et systématiquement toute réalité culturelle ou épistémique, perçue comme extra-occidentale ou reliée aux « Suds ». Le sudalisme peut être également vu comme le « savoir » du racisme, le condensé d’arguments conduisant inévitablement à rendre supportable voire justifiable le racisme structurel. Ces podcasts sont utilisés dans le cadre de nos modules de formation sur le Sudalisme et sur le racisme systémique.

 

1. « Mythes sudalistes ». Dans ce premier podcast, Samira, travailleuse sociale belgo-marocaine, explique comment, dans son association, circulent ce qu’elle décrit comme des mythes sudalistes relatifs aux publics migrants africains, asiatiques et musulmans.

 

2. « Danger ». Samira explique comment, parce qu’elle est instruite et voilée, elle est perçue comme un danger par certaines de ses collègues euro-descendantes. Car, voilée, on ne peut l’imaginer que femme simple ou dangereuse si instruite.

 

3. « Désintégration ». Souad R., thérapeute, évoque un souvenir d’enfance qui relève selon elle d’un regard occidental particulièrement « désintégrant ».

 

4. « Théâtre et foulard ». Souad R. explique comment une jeune étudiante voilée travaillant dans un théâtre est immédiatement perçue par une personne blanche du public comme représentant une présence incongrue et intolérable. La place d’une jeune fille voilée ne saurait apparemment être dans un théâtre, même au guichet.

 
 

5. « Josiane ». Anissa, professeure de Français Langue Etrangère à Bruxelles, nous explique comment, au final, il apparaît qu’une de ses collègues, subsaharienne, n’a été engagée dans sa structure que pour honorer les quotas ethniques. Elle nous explique comment ses collègues blanches ne s’intéressent ni au long parcours universitaire de sa collègue subsaharienne, ni à son parcours complexe.

 
 

6. « Postures de savantes ». Sarah, formatrice Français Langue Etrangère nous raconte comment et pourquoi la majorité de ses collègues blanches – et parfois non blanches - ont une posture de savantes face au public migrant.

 

 

 
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